À mesure que la femme-sujet progresse, la femme-objet se développe. Les contraintes esthétiques sont plus impératives et plus anxiogènes qu’autrefois. Le corps obnubile, remplace la maison.

Le corps est corseté, surveillé, corrigé, réprimé, violenté.

« Lingerie fine » cherche à construire un objet vivant, non figé.

La première ébauche prend la forme d’une projection mots, image et son. En amont, différentes séries de mots autour de ressentis femme avaient constitué un story-board ; séries sous diverses formes, avalanche de substantifs, « boule de neige », jeux de sonorités, mots au nombre de lettres identique, textes courts et répétitions ludiques. Le matériau est ainsi composite, comme les multiples facettes et langages d’une femme, des femmes.

De la respiration au cri, en passant par le murmure, et le texte prend corps, évolue sur et hors du papier.

 

« 
COCONditionnée

COCONsensuel

COCONfusion

COCONfiné

COCONtinuel

COCONflictuel

COCONstamment tirer sur son épingle du Je

COCONdescendance

COCONvenance

COCONcessions 


IL

EST,

ELLE

FEINT,

LÉGÈRE

AMNÉSIE,

SOURDINE

PASSAGÈRE,

MÉLANCOLIE
PERSISTANTE. 
»

 

 

4d

 

texte et direction artistique : Lucie Pingréonn
vidéo : Julien Huraux
composition sonore : Bertrand Larrieu